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jeux vidéos et consoles

28 septembre 2015

Test de METAL GEAR SOLID 5 SUR PS4


Trois ans après son annonce, Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est enfin de sortie. Un épisode peut-être moins crucial qu'un MGS 4, lui qui avait la difficile tâche de mettre un point final à l'histoire de la série, même si MGS V porte à son tour de lourds fardeaux sur ses épaules. Faire le pont entre les aventures de Big Boss et celles de Solid Snake, redorer le blason d'une série habituée à l'excellence, révolutionner une formule éprouvée mais poussiéreuse, être probablement le dernier jeu d'une telle envergure chez Konami, faire partir Hideo Kojima en beauté et incarner l'ultime épisode d'une série culte : jamais un Metal Gear Solid ne s’était autant éloigné de la formule originale de la série que cePhantom Pain. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire.

 

 

GREY FOX EN JEAN

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurCommençons par évacuer ce que vous savez certainement déjà, tant Kojima Productions a abreuvé l’Internet de ses vidéos, The Phantom Pain réussit son contrôle technique haut la main. “Ah c’est joli !” lâcheront à coup sûr les observateurs derrière votre épaule. Aucun doute possible, c’est fluide, c’est fin, c’est propre, sur new gen comme sur PC. Rarement l’oeil est agressé par des imperfections. Mention spéciale aux effets de lumière, de surexposition qui apportent un certain cachet à l’image. On citera tout de même des textures manquant de détails dans les grandes zones, d’occasionnelles chutes de frameratelorsque trop d’effets sont à l’écran, quelques soucis de clipping, un scintillement disgracieux sur les pilosités assez peu fournies, un manque de détails dans les décors et un côté plastique apparemment inhérent au Fox Engine. Faute de claque graphique, on a quand même du très solide, le tout en 60 images par seconde, une fréquence qui embellit un gameplay aux petits oignons.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurN’y allons pas par quatre chemins : le gameplay de MGS 5 est tout simplement le plus abouti de la série. D’abord par la palette de mouvements de Snake, bien moins rigide qu’auparavant. Notre héros dégage même une impression de souplesse très agréable dans les moments d’infiltration comme dans les séquences d’action. Une nouvelle maniabilité adaptée aux nouveaux décors de ce MGS évidemment bien plus ouverts, puisqu’on nous vend ici de l’open world, et plus verticaux qu’à l’accoutumée. On est même souvent invité à grimper pour se frayer un chemin moins conventionnel ou simplement scruter les environs. La reconnaissance du terrain avec les jumelles est d’ailleurs un passage obligé dès lors que l’on arrive à proximité d’un avant-poste ou d’une base. Les ennemis peuvent parfois être nombreux, et leur ronde longue et variée rend parfois difficile l’anticipation de leurs déplacements. Le système de marquage, qui assiste le joueur dans cette tâche, est à double tranchant, puisqu’il provoque un certain relâchement alors qu’une sentinelle hors de vue ou arrivant d’une autre base n’est pas encore marquée. Si le joueur est repéré il a alors une deuxième chance avec le déclenchement d’un bullet time pour aligner le malotru. Des assistances qui facilitent forcément le jeu mais qui ne le “casualisent” pas pour autant, tant la difficulté croît durant l’aventure.

V HAS COME TO

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurCette difficulté tient d’abord à la configuration des lieux ; du petit avant-poste à la large base, il y en a pour toutes les tailles. Plus le lieu à infiltrer est grand, plus les gardes fourmillent, la menace arrivant de toutes parts. Le danger est également à craindre sur les routes puisqu’il est fréquent de croiser des véhicules ennemis, des rondes, des mines voire des animaux sauvages inhospitaliers. Au gré des missions, les fantassins se renforcent avec des casques, les protégeant des tirs à la tête, de gilets pare-balles voire de combinaisons renforcées, rendant le tout puissant pistolet tranquillisant inefficace. Les bases se dotent de caméras, postent des snipers, des gardes munis de fusils à pompe, de vision nocturne, de leurres, de Walker Gears, d’hélicoptères rendant l’infiltration et surtout l’action bien plus difficiles à mettre en oeuvre. Le niveau de l’intelligence artificielle ne brille pas spécialement individuellement, c’est davantage l’union qui fait la force chez nos ennemis. Ils n’hésitent pas à demander l’assistance d’un autre garde ou à avertir le QG pour les plus méfiants. La situation tourne rapidement au vinaigre lorsque le joueur est repéré dans les zones peuplées, tant les assauts ennemis sont organisés. Quelques-uns traquent le joueur, d’autres se tiennent à distance, celui-là se dirige vers le mortier le plus proche pendant qu’un collègue a la présence d’esprit de tirer une fusée éclairante, révélant votre silhouette auparavant dans l’obscurité de la nuit.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurLe plus grand apport des zones ouvertes reste sans conteste la diversité des approches possibles. Elles sont conditionnées dès la préparation de la mission avec le matériel, pléthorique, emporté. Ensuite c’est la sélection du buddy qui peut conditionner une mission. Au départ seul le cheval est disponible, en guise de moyen de locomotion discret. Se joindra ensuite D-Dog, qui deviendra dès lors probablement votre coqueluche. En dehors d’être le meilleur ami de l’homme, il est le meilleur ami du joueur : il détecte les ennemis et les marque à presque 90 mètres, repère les ressources, les plantes, les mines, peut attirer l’attention et liquider les ennemis même lourdement protégés. Quiet est également de la partie, pour marquer aussi les gardes qu’elle peut voir depuis son spot, et qui sait loger une balle entre les deux yeux ou simplement retirer le casque porté par un ennemi, sur commande. Démunie d’un silencieux les premiers temps, le joueur discret préférera ne pas trop compter sur elle. Enfin le D-Walker permet de se déplacer rapidement tout en disposant d’une puissance de feu utile contre certains ennemis et véhicules blindés. Sur le terrain c’est le level design qui varie les plaisirs, bien plus étendu, bien plus propice à la réflexion et à la recherche de la voie royale. La configuration change du tout au tout en fonction du type de lieu (avant-poste, base, village, etc.) et du pays.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurL’Afghanistan est composé de diverses bases reliées entre elles par des couloirs creusés dans la roche alors qu’en Afrique (à la frontière entre l’Angola et anciennement le Zaïre), les espaces sont autrement plus vastes. On n’y emprunte plus de route, on coupe à travers la large savane. Les conditions climatiques y seront également pour beaucoup dans l’accomplissement ou l’échec votre tâche. Un grand soleil de plomb vous rend visible de loin alors que la nuit divise considérablement le champ de vision ennemi. On notera d’ailleurs un curieux choix de l’horaire de mission, 6h, 18h ou “Dès que possible” sont les seules options, si vous n’êtes pas déjà sur le terrain. Dommage qu’on ne nous impose pas plus souvent l’heure : il faudrait être masochiste pour préférer opérer de jour et il semblerait tout aussi logique, plus crédible, moins facile, que des missions aient des impondérables de temps.

ACE OF MOTHER BASE

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurC’était le grand final de Ground Zeroes, la chute de la Mother Base qui entraînait avec elle Big Boss et son armée. Les Militaires sans frontières se rebaptisent les Diamond Dogs dans Phantom Pain et comptent se remettre sur pieds dans le sillage de “Punished Venom Snake”. Sur le même principe introduit dans Portable Ops puis approfondi dans Peace Walker, la gestion de la Mother Base est ici encore un peu enrichie. Évidemment le coeur du projet consiste à convertir l’ennemi exfiltré sur le terrain pour en faire une recrue. C’est avec une persuasion étonnante que Big Boss rallie à sa cause des soldats classés selon leurs compétences dans l’unité d’attaque, la recherche et développement, le soutien, le développement de la base, le renseignement et la section médicale. Plus les statistiques des recrues sont bonnes, plus elles sont nombreuses, meilleur sera le rendement de l’unité.

De meilleurs équipements, un meilleur soutien sur le terrain, la construction de la base qui progresse mieux, davantage de renseignements : l’union fait la force. L’unité d’attaque a sa petite spécificité, du reste légèrement simplifiée par rapport à Peace Walker, puisque ses membres peuvent être assignés à des missions dans le menu “Déploiement” qui rapportent des ressources, des recrues et de l’argent. On peut décider en outre de cibler certains équipements adverses comme les casques, les lunettes de vision nocturne ou les caméras pour moins y faire une fois Snake lancé sur le terrain.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurMais c’est le fait de réellement parcourir et voir se construire la Mother Base qui constitue la plus grosse nouveauté de cet à-côté. Ce troisième terrain de jeu accueille des missions secondaires et quelques missions principales réussies. Dans ses allées on retrouve toutes les recrues, animaux et matériel récupérés sur le terrain. Cet aspect collectionnite, passage obligatoire pour poursuivre l’histoire et mener à bien certaines missions, ne sera pas du goût de tous. Déjà parce qu’il coupe régulièrement le joueur dans sa progression mais aussi parce qu’il incite le joueur à être quasiment sans cesse dans le recrutement, presque plus que dans l’infiltration. Que vous adhériez ou non au concept, celui-ci est exécuté de façon rapide et limpide depuis l’interface instinctive de l’iDroid.

 

METAL GEAR SOLID V : THE PHANTOM PAIN

"Metal Gear Solid V: The Phantom Pain" E3 2013 RED BAND Trailer (Extended Director's Cut)



A HIDEO KOJIMA GAME ?

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurLes 99% de petits malins qui sont directement allés voir la note, avant même de lire le chapô, doivent se douter qu’on va commencer à aborder les choses qui fâchent. Ceux qui viennent de commencer le jeu sont sûrement interloqués tellement les premières heures sont excitantes. Pour un jeu supposé s’éloigner des poncifs des MGS classiques, on commence pourtant par du grand spectacle comme la série sait nous en offrir. Presque deux heures de cinématiques pétaradantes entrecoupées par des phases de gameplay, courtes et pas vraiment stimulantes : la mise en scène en met directement plein les mirettes. Par la suite, la sensation d’être soudain lâché dans un open world est exaltante. A dos de cheval, on croirait que Metal Gear Solid et Red Dead Redemption ont fusionné. L’infiltration débute, le gameplay marche du tonnerre, la classe de Big Boss manette en mains et dans les cinématiques forcent le respect. Aucun doute, on compte bien reforger notre armée et mettre la main sur les responsables des événements de Ground Zeroes.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurPetit à petit, un curieux sentiment grandit chez le joueur, doucement mais sûrement, même chez les plus patients qui se sont coltinés avec plaisir les cinématiques les plus longues de MGS4 : la lassitude. A force de recyclage d’objectifs de missions que sont l’extraction d’otages, la neutralisation de cibles humaines et matérielles, la récupération de documents et autres ressources, le joueur plonge inexorablement dans la routine, l’ennui et l’impatience. Les missions faisant preuve d’un semblant d’originalité se comptent sur les doigts d’une main peu fournie. Même les boss, qui font pourtant partie du domaine d’expertise de la saga, sont conventionnels, réutilisés à outrance voire pénibles. Ce sont vraiment les mêmes développeurs qui nous ont créé les inoubliables Ninja, Psychomantis et The End ?

EXTRÊÊÊÊÊME

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurSur la cinquantaine de missions principales, le jeu pousse même le vice jusqu’à imposer une quinzaine de missions déjà accomplies plus tôt dans l’aventure, en les revisitant simplement dans une version plus difficile. Les missions “Extrême” poussent sommairement la difficulté en procurant moins de vie (un boss peut tuer du premier coup) et en suréquipant les adversaires. La “Survie” impose d’aller sur le champ de bataille sans aucun équipement, à l’ancienne. “Discrétion Totale”, la bien nommée, redémarre la mission du départ dès que vous êtes repéré. Dans l’absolu, ces types de mission sont les bienvenues, elles forcent à complètement repenser sa façon de jouer, à prendre davantage de temps, de penser beaucoup moins action qu’infiltration.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurDans les faits ces missions sont une aberration puisqu’elles interviennent alors que le jeu n’est pas encore terminé, que le scénario suit encore son cours et surtout que le cap de tolérance à la répétition a été dépassé depuis déjà longtemps. Pourquoi ne pas attendre que l’histoire soit bouclée pour nous proposer ces missions ? Pourquoi nous resservir les mêmes cinématiques lors de ces missions revisitées alors qu’on en est beaucoup plus loin dans le scénario ? Pourquoi tant de recyclage ? Seraient-ce les séquelles du conflit entre Kojima et Konami ? Les développeurs, en retard, auraient opté pour la solution de facilité en reproduisant des missions faciles à construire et à reproduire, pour faire croire à un open world bien fourni? Quelles que soient les réponses, c’est l’incompréhension qui gagne finalement le joueur, lassé par des objectifs et une aventure ennuyeux sur la longueur.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurHormis l’apport indéniable dans le gameplay, Kojima Productions n’a manifestement pas su comment exploiter son open world, nommé ainsi par abus de langage. Les zones sont franchement ouvertes, nous avons des missions secondaires, la linéarité est réduite puisque le joueur a bien souvent un large choix de missions. Le revers de la médaille, c’est que les zones sont grandes mais pas suffisamment ou pas assez nombreuses pour éviter le déjà vu, la scène de MGS5 manque de vie pour le qualifier de monde à part entière. L'enchaînement des missions est également haché ; il ne suffit pas de rencontrer quelqu’un sur le terrain pour lancer une mission, il faut la sélectionner au préalable dans son iDroid servant de hub central (bien fichu au demeurant) puis se rendre à une borne sur le terrain pour enfin commencer une mission principale. Concrètement le joueur a tout intérêt à utiliser l’hélicoptère pour se rendre aux différents points, souvent très éloignés ou alors carrément situés dans un pays différent. Au final on a plus l’impression d’être lâché à répétition dans de grandes zones au lieu de parcourir un monde ouvert. Malheureusement, l’envie de découvrir le monde de MGS5 s’envole au bout d’une dizaine d’heures, lassé par des objectifs de missions souvent insipides et un manque de motivation que la narration comme le scénario ne parviennent pas à combler.

LES CINÉMATIQUES C’EST PLUS AUTOMATIQUE

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurLe plus décevant concernant The Phantom Pain est désormais derrière nous et pourtant on attaque ici la partie la plus délicate de ce test. Celle où on ne veut pas passer pour un conservateur borné aux yeux des non-fans, voire des joueurs d’ordinaire hermétiques à la série de MGS qui pourraient bien être attirés par la solidité technique, la force de ce nouveau gameplay et la narration débarrassée de ses lourdeurs habituelles. On va mettre tout le monde d’accord dès maintenant : la narration est décevante. Non pas parce qu’elle n’est plus omniprésente, que les cinématiques sont moins longues et moins nombreuses mais tout simplement parce que le rythme de l’aventure et le contenu de scénario sont largement perfectibles.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurCommençons pas le commencement : le choix de l’open world a eu une incidence directe sur la façon de raconter l’histoire. Il est beaucoup plus difficile en effet de développer un récit, surtout quand il est complexe, dans un jeu moins linéaire. Les missions s'enchaînent dans l’ordre que choisit le joueur, le scénario ne peut alors intervenir qu’à intervalles réguliers. C’est ce que font logiquement les partons du genre, GTA V et The Witcher III en tête. Mais ceux-ci développent des histoires secondaires, entremêlées dans les intervalles du fil rouge du scénario. Cependant, on l’a vu plus haut, l’open world de The Phantom Pain n’est pas un monde vivant où l’on pourrait croiser des personnages qui développeraient ce genre d’histoires annexes. Pour aggraver le phénomène, la narration se permet de traîner la patte, se montrant bien avare en informations. Sans vous spoiler, sachez qu’au bout de vingt heures vous n’en saurez pas beaucoup plus que “Big Boss veut se venger et trouver le responsable de sa chute” et “Un Metal Gear est développé”. La majorité des missions ne font pas avancer le scénario tout en cherchant à justifier un certain lien, dans une communication au Codec en fin de mission, le plus souvent un monologue de Miller mettant le doigt sur d’étranges coïncidences. Pour l’essentiel, les missions sont des commandes de clients rétribuant les Diamond Dogs, non pas des objectifs à réaliser absolument pour développer l’histoire.

TRADITION VS MODERNITÉ

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurQue les fans se le disent sous peine de tomber de très haut, leurs habitudes seront bousculées. Vous pensez que chaque extraction donne lieu à une cinématique comme Chico et Paz dans Ground Zeroes ? Il n’en est rien. La plupart des missions n’en proposent pas. D’ailleurs elles n’en ont pas besoin le plus souvent, tellement l’objectif de la mission est en décalage par rapport au scénario. Le pullulement des cassettes en guise de fil narratif est tout aussi intrigant ; il y en a plus d’une centaine lisibles depuis l’iDroid, que l’on peut écouter tout en continuant son bonhomme de chemin. On y trouve des musiques 80s récoltées sur le terrain, des enregistrements anecdotiques et d’autres carrément essentiels à la bonne compréhension du scénario. Passer par les cassettes et les monologues au Codec plutôt que par les cinématiques, est-ce mieux ? Ne serait-ce pas une solution de facilité qui fait curieusement écho au procédé utilisé pour le recyclage des missions? En tout cas le résultat est sans appel : la narration ne tient pas le joueur en haleine au fil des cinquante heures nécessaires pour boucler un premier run. Les plus courageux découvriront une seconde partie tout de même plus intéressante que la première, davantage focalisée sur Big Boss et son armée. Le rythme y est également plus soutenu, les thèmes abordés tels que les enfants soldats, le handicap, la maladie, le sacrifice sont forts, et ont quelques fois un impact sur le gameplay. On vous laisse la surprise.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Screenshot éditeurAprès avoir pointé du doigt la mollesse de la narration, on ajoutera à la liste des déceptions certains déblocages de scénario capillotractés, une traduction française approximative et une fin prévisible pour le joueur attentif. A défaut de quantité, le fan de Metal Gear Solid pourra tout de même apprécier la qualité dans les cinématiques. La réalisation, bien aidée par une technique quasi irréprochable, est du jamais vu dans un jeu vidéo et l’utilisation du plan séquence, qui renforce la sensation de fluidité du jeu, donne une vraie identité à la mise en scène. Hélas, le fan de la première heure sera en manque de scènes épiques comme celles du Ninja dans MGS1, celle d’Olga dans MGS2, celle qui oppose Snake, Ocelot et ses sbires dans MGS3 mais... Avez-vous bien compris qu’il ne s’agit pas d’un Metal Gear Solid traditionnel à ce point du test ? En sus on soulignera l’excellente prestation de Kiefer Sutherland dans la peau d’un Snake qui s’exprime malheureusement peu - son interprétation ferait presque oublier David Hayter, la voix historique de Big Boss, dans un registre plus exubérant mais charismatique.

VIDÉO DE GAMEPLAY (GAMESCOM 2015)

METAL GEAR SOLID V : THE PHANTOM PAIN

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain -Vidéo de gameplay (gamescom 2015)

 

Expérience déconcertante que ce Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, bluffant tout le monde, les fans comme les novices lors des premières heures grâce une technique solide et un gameplay qui a trouvé une formule souple et équilibrée. Puis l’excitation retombe progressivement à mesure que la répétitivité des missions et que le rythme de la narration ont raison de la patience du joueur. Kojima Productions s’était donné les moyens d’accomplir son open world avec le FOX Engine, son moteur maison. Mais force est de constater que dans leur application, un fossé sépare ce MGS V des meilleurs mondes ouverts occidentaux. Le dernier rejeton de la série fait figure de coup d’essai pour une icône, Hideo Kojima, abonné aux coups de maître. A recycler jusqu’à l’absurde ses effets, The Phantom Painne sera probablement pas la fin en apothéose attendue par les fans, mais il n’en reste pas moins un jeu authentique, avec une vraie identité qui lui est propre, et qui ne ressemble à aucun autre jeu. Metal Gear Solid demeure, jusqu’à ses derniers instants, une série hors du commun. Did you rike it?

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28 septembre 2015

Super Mario Maker

On a persisté avec Mario, cet ami de 30 ans. Aujourd'hui, il nous propose de créer notre propre niveau. Un défi à notre imagination. Toutes ces tortues ailées, ces obus, ces horloges de flammes qui nous ont tant tués, on va en faire des niveaux. Chaque moment de notre expérience va se transformer pour devenir un acte de création. Oui, même ce saut, ce putain de saut du niveau 8-1. Pour cet anniversaire,Super Mario Maker nous ouvre son domaine. Pas de doute, la princesse est bien dans ce château.

 

Super Mario Maker - Screenshot éditeurUn stylet et des icônes à déplacer sur l’écran de sa tablette Wii U. Et c’est tout. Même pas l’angoisse de la page blanche, une ébauche est là, au cas où, si on est en manque d’inspiration. Ne reste plus qu’à la compléter au gré de son imagination. En des temps où les utilitaires de création de jeu sont de généreux bonus ou carrément des concepts à tout faire comme Minecraft, Nintendo justifie habilement sa démarche. Il suffit d’y toucher pour s’en rendre compte, Super Mario Maker est l’éditeur de niveaux le plus facile à comprendre de l’univers du jeu le plus célèbre au monde.

COSPLAY DE SHIGERU

Super Mario Maker - Screenshot éditeurIl y a de fortes chances que Mario nous ait tous réunis ici, en cet endroit. Super Mario Bros. est peut-être le jeu le plus important jamais créé et ce n’est même pas pour son histoire ou ses personnages. Là où Mario écrase la concurrence depuis 30 ans comme autant de carapaces de tortues, c’est grâce à son système quadrillé et calibré, et une physique parfaite. Ca, c’est la tête. Son âme, c’est le level design. La conception des niveaux, soit 95% de Mario. Une fois la tablette en main, on peut trouver l’expérience deSuper Mario Maker intimidante. C’est la première fois où l’intérêt d’un Mario repose sur son inventivité, sa créativité et sur le plaisir qu’on procure aux autres en partageant sa création sur Internet.

Nintendo a toujours été bon dans le domaine des éditeurs de niveaux et des logiciels de création. Mario Paint essayait d’être un Photoshop avant l’heure tandis que le génial Wario Ware : Do It Yourself livrait les clefs du mécanisme de fabrication d’un jeu. Super Mario Maker pose 30 ans d’histoire sur la table et met en évidence en un logiciel éducatif tout ce qui a fait la renommée de ces jeux. Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka sont mis à nu.

Super Mario Maker - Screenshot éditeurPersonne n’a besoin de didacticiel pour Mario depuis le stage 1-1 de Super Mario Bros.. Une fois passé le premier précipice, on sait à quoi s’attendre.Mario Maker fait le même effet. On récupère des icônes sur une barre d’outils et on les dépose sur l’aire de jeu, modulable à volonté. Agiter l'icône au stylet provoque une métamorphose de l’objet. Une tortue verte devient rouge, un Lakitu tombe de son nuage. Le must : donner un champignon à n’importe quel élément et il grossit. Une armée de Bowser géants ? C’est possible. Souple et conviviale, voici une barre d’outils hilarante à découvrir instinctivement, parfois avec un mini-niveau de rappel réalisé par les concepteurs, histoire de dire “Souvenez-vous, la Ghost House de Mario World”.

LE CIEL, C’EST LA LIMITE

Super Mario Maker - Screenshot éditeurIl faut voir aussi avec quel raffinement on passe d’une skin à l’autre. D'un simple clic, de Super Mario Bros., on passe à Super Mario Bros. 3Mario World puisNew Super Mario. Tout reste parfaitement cohérent, d’un univers à l’autre, avec ses spécificités, ses musiques et ses inventions. Quelques ennemis ont été abandonnés pour maintenir cette osmose, tout comme les checkpoints, disparus au combat. Les stages vont devoir se terminer d’une traite, comme un champion. A tout moment, on bascule d’une partie à l’éditeur de niveau, pour essayer sa création à la volée, et revenir, modifier, triturer pour trouver la note parfaite, le pixel précis.

Super Mario Maker - Screenshot éditeurMais il y a une part de frustration aussi. Si Dieu a créé le monde en 6 jours, il en faut un peu plus pour que Mario Maker dévoile toutes ses astuces et sa portée. Toutes les fonctions de Super Mario Maker n’apparaissent qu’après une dizaine de jours et une utilisation quotidienne. Le risque de cette manoeuvre, c’est évidemment de lasser très vite les plus impatients. Par exemple, j’adore les canons. C’est l’obstacle et même mon type d’ennemi favori dans Mario. Eh bien ils ne sont pas disponibles depuis le début. Le pari est risqué. On comprend l’idée de ne pas fournir une centaine d’éléments de jeu dès le début pour ne pas perdre les créateurs en herbe. Le risque, c’est de se retrouver inondé par des centaines de niveaux inintéressants en ligne, dépouillés de tout. Il n’y a rien de pire qu’un niveau médiocre, et bon sang, il y en a, des levels de tests avec trois carapaces et quatre plateformes bidons. On est passé par là.

SUPER MARIO SOCIAL CLUB

Super Mario Maker - Screenshot éditeurC’est l'une des inconnues majeures de Super Mario Maker. A l’heure où le serveur de test fermé au public est le seul disponible, comment va réagir la communauté de game designers devant un tel outil ? Plus que les ventes, c’est elle qui fera son succès, quand vont circuler les GIF et les vidéos des niveaux plus maboules les uns que les autres. Dans ce kibboutz de plates-formes, de fleurs et de carapaces, on voit déjà apparaître des idées géniales, des twists intéressants appliqués à de vielles idées. Le shoot'em upbasé sur Super Mario 3. Les boss qui sortent de tous les tuyaux. Le niveau qui oblige à ne pas manger de champignon a déjà fait le tour du net. Et puis il y a les gags, réservés à ceux ont eu le bon goût de déballer les dizaines d’amiibo restés "mint" dans leur carton, pour incarner d'autres sprites que le plombier. Le "défi des 10 Mario" permet d’essayer plusieurs niveaux aléatoirement, pareil pour celui des 100. Façon Instagram et Facebook, on like, on commente à même le niveau ou, "à la Nintendo", on partage ses codes C’est aussi dans ces moments qu’on se rend compte que Mario est non seulement exceptionnel à jouer, mais aussi à regarder.

Super Mario Maker - Screenshot éditeurL’autre frustration est plus conceptuelle. Les critiques musicaux, souvent les plus âgés, nous rappellent à tout va que l’ère actuelle est sclérosée par la domination du single, du tube détaché de l’harmonie globale d’un album. DansMario Maker, on ne peut pas concevoir plusieurs niveaux d'affilée. C’est pourtant un des éléments clefs qui a fait le charme des Mario, cette difficulté parfaitement dosée, qui entraîne Mario de la terre à la mer, du ciel au château. Créer ici, c’est pondre un niveau qui doit fonctionner aussi bien qu’un refrain entêtant. Mario Maker, c’est l’ère du malin et léger, du spontané comme un hit insouciant qui fait remuer les bras. C’est du "ready to kiff".

E3 2015 TRAILER

SUPER MARIO MAKER

Wii U - Mario Maker E3 2014 Announcement Trailer

 

Bravo, Super Mario Maker est un des outils les plus performants jamais créés sur le fonctionnement d’un jeu vidéo. Ce n’est pas une oeuvre au sens classique du terme mais un couteau à aiguiser, un manifeste audacieux qui défie notre créativité et notre intelligence. Qu’a-t-on retenu de ces 30 années de jeu vidéo ? Des obus qui sourient comme des requins ? Les sauts millimétrés ? Les tuyaux qui mènent à d’autres mondes ? Ou simplement les champignons ? Il n’est pas impossible de ressentir comme une mélancolie étrange. En 1985, Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka ont dessiné les niveaux les plus importants du jeu vidéo le plus important de l’histoire. Cela s’est fait en quelques mois sur du papier quadrillé, des crayons de couleur et c’est tout. A l’époque, on n’avait pas tous les outils pratiques d’aujourd’hui. Et comme leur faisait remarquer Satoru Iwata dont c’est l'une des dernières productions, dessiner un mauvais niveau en 1985, c’était perdre une journée entière. Avec un outil de 2015, il faut trois secondes pour tout changer, reprendre à zéro, recommencer et essayer de faire aussi bien.

28 septembre 2015

Assassin's Creed 6 - Sidicate

                Assassin 's Creed 6 - Sindicate

 

 

 

Premier Trailer

Assassin’s Creed Syndicate - Premier Trailer

 








 

Date de sortie et de vidéo de gameplay de d'Assassin 's Creed 6 de: Syndicate

Date de la sortie:  23 octobre 2015

Editeur:  Ubisoft

Développeur:  Ubisoft

Genre:  action Aventure

Plateformes:  PC, Xbox One, PS4

 

 

 

assassins-creed-6-syndicat jour-sortie-vidéo gameplay

 

Chose promise , choisi en raison! Ubisoft Vient de levier officially le voile sur le Prochain volet de la série Assassin Creed  Qui a FINALEMENT Été baptisé Assassin Creed: Syndicate  ( AC6 ous ACS versez les puristes ...). Sixième itération Dont sans Allez vous ainsi Attendre Pouvoir découvrir la Date de sortie AINSI Que deux alléchantes premières vidéos de promo et gameplay ...    

 

Les informations et captures d'Écrans  officieusement révélées en fin d'année Dernière Était FINALEMENT correctes. Syndicate  Qui Nous invitera À nous glisser dans la peau de Jacob Frye se déroulera bel et bien Dans la ville de Londres, en pleine Révolution Industrielle. Période de grands bouleversements Qui a vu naître les premiers ministres des gangs de rues Que Le nouvel assassin Devra rallier à provoquer SA AFIN de luttez contre les nantis Qui exploitent Les plus démunis au nom du progrès. En clair, Mettre fin à l'oppression et la corruption gangrènent Qui la Ville. 

Nouveau Système de combats, améliorées Tactiques d'infiltration, le transport en calèches, lance-grappin intégré au gant du joueur qui-peut AINSI escalader des bâtiments et Atteindre Facilement Des Points éloignés, couteau Kukri, poings Américains et canne-épée are Entre Autre au programme des nouveautés apportées par la CE sixième chapitre. Sur notera par CONTRE L'absence D'multijoueurs en mode un ...

En attendant sa sortie Prévue versez le Xbox One et PS4 sur 23 octobre Puis, plus tard DANS LE courant de l'automne sur PC, je vous laisse découvrir les premières Fait images de  Syndicate ...  

Assassin’s Creed Syndicate Debut Trailer [US]

28 septembre 2015

Tomb Raider

   

 

           Rise of the Tomb Raider 

 

 

Plateforme:  PC, PlayStation 4, PlayStation 3  , Xbox un, Xbox 360

 

Sortie du jeu: novembre 2015

 

Genre: Action / Aventure

 

Les Lors de première aventure de Lara Croft se est forgée non caractère de survivante, Mais Elle a entraperçu monde secrète de l'ONU, plus profond. Dans le chapitre suivant de fils aventure, Lara DOIT UTILISER SES de techniques de survie et son intelligence, Apprendre à se fier à de Nouveaux amis et accepteur son destin en Tant que Tomb Raider. Avec des moments épiques et Frénétiques, Rise of the Tomb Raider emmenera Les Joueurs à Travers le Monde pour l'explorateur CERTAINS des lieux Les plus inhospitaliers de la planète. En plus, suite aux Commentaires des fans, le jeu réintègrera les tombes Dans Tomb Raider, tout CELA DANS LE style de Survival-Action de la franchise.

 

 

 

Rise of the Tomb Raider Gameplay Demo - E3 2015 Microsoft Press Conference

 

 

 

 

 

 

28 septembre 2015

Farcry 5

 

 

                                                             Far cry 5      


 

Le Prochain  Far Cry  va-t-il Être raccord Avec la sortie de  Jurassic mondiale  et proposant un monde envahi Par les dinosaures? Ubisoft sonde ACTUELLEMENT Les Joueurs et le Prochain épisode Pourrait marquer juin rupture.

SELON  Eurogamer.net ,  Ubisoft a réalisé des Nations Unies sondage en ligne Auprès des Joueurs verser savoir quel univers Dans Pourrait se dérouler  Far Cry 5 PLUSIEURS PROPOSITIONS Sont Faites:. Dans un monde à la  Mad Max , Avec des dinosaures, DANS Western Spaghetti ONU, l'UA Pérou, en Alaska, OÜ Avec des zombies. Ubisoft a Refusé de commentateur CE sondage. Le film  Jurassic mondiale  devrait Ramener les dinosaures sur le devant de la scène. Un Far Cry Avec Eux Serait Fait Une excellente idée Avec Un très bon potentiel économique. 2015 devrait Fait Etre une année PLACEE Sous le signe des dinosaures.

 

loin 5

 

Ubisoft  travaillerait déjà-sur  Far Cry 5 , en effet l'éditeur a fait parvenir à CERTAINS Joueurs de  Uplay  non sondage AFIN de savoir that veulent Les Joueurs Pour Le Prochain opus.

Ce sondage de 20 minutes is Intitulé  «Aidez-nous à Améliorer le Prochain jeu Far Cr y ». L'Peut retenir sur-sur This Enquête Qu ' Ubisoft  souhaiterait Pousser Un peu plus le mode de coopération et ajouter des nouvelles Fonctionnalités.  Ubisoft parle also D'une intégration, plus Poussé du Co-op Dans La Campagne.

Quoi Qu'il en Soit,  Ubisoft  Travaille bel et bien sur  Far Cry  5.

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28 septembre 2015

Fifa 16

                         Fifa 16

 

                                 

              Les nouveautés prévues pour FIFA 16

Plusieurs mois après la sortie de FIFA 15, qui a rencontré un grand succès en terme de vente, mais qui a reçu un accueil quelque peu mitigé par l'énorme communauté de joueurs FIFA, le prochain FIFA 16 est déjà très attendu par les fans. Si aucune annonce officielle n'a encore été faite par les équipes d'EA SPORTS, il se murmure que le réalisme sera encore plus poussé tandis que le mode de jeu FIFA Ultimate Team devrait à nouveau être un élément phare du prochain soft.

 

Date de sortie :  jeudi 24 septembre 2015

 

 

Pour autant, si le dernier FIFA 15 a rencontré un succès similaire que ses aînés en terme de vente (1,3 million de copies vendues en 2014) L'objectif est de revenir sur le devant de la scène avec un jeu plus poussé que jamais cette année

28 septembre 2015

PES 16

                         PRO EVOLUTION SOCCER 2016

 

  • Editeur(s) / Développeur(s) : Konami
  • Sortie France : 17 Septembre 2015
  • Genre(s) : Sport
  • Thème(s) : Football
  • Classification : +3 ans
  • Mode(s) : Jouable en solo | Multi en local | Multi en ligne


  •  

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  •                      

 

 

Description : 

 

Au sortir d'un épisode 2015 convaincant, Pro Evolution Soccer arrive à l'heure de la confirmation. Konami a mis les petits plats dans les grands pour le vingtième anniversaire de la licence, faisant du Brésilien Neymar sa tête d'affiche et poursuivant son travail d'amélioration progressive des mécaniques de jeu.


Trailer:

 

FIFA 16 Official E3 Gameplay Trailer - PS4, Xbox One, PC

          

Prix  (de micromania) :

 

Xbox one : 69.99 euros

PS4 : 69.99 euros

Xbox 360 : 49.99 euros

PS3 : 49.99 euros

PC : 54.99 euros     

IOS : gratuit

ANDROID:gratuit

28 septembre 2015

jeux du 29 septembre

29 SEPT 2015

FR : 29 sept 2015US : 29 sept 2015
Combat | Arc System Works / Examu
Univers, suites : Arcana Heart

 

FR : 29 sept 2015US : 29 sept 2015
Action / Jeu de rôles | Heroïc-fantasy Human Head Studios
Univers, suites : Dungeon Defenders

 
PS3X360WiiUXBOPS4

LEGO DIMENSIONS

FR : 29 sept 2015US : 29 sept 2015
Action-Aventure | Warner Bros. Interactive Entertainment / TT Games
Univers, suites : LEGO

 

FR : 29 sept 2015US : Septembre 2015
Stratégie tour par tour | Heroïc-fantasy | Ubisoft / Limbic Entertainment
Univers, suites : Might & Magic / Heroes of Might and Magic

 
PCXBOPS3X360PS4

NBA 2K16

FR : 29 sept 2015US : 29 sept 2015
Sport | Basket-ball | 2K Sports / Visual Concepts
Univers, suites : NBA 2K

 
 
 

FR : 29 sept 2015
Shoot'em up | PLAYISM

 
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